Des Cameron Highlands à la Mer de Chine
La route fut vraiment désagréable, et si longue pour rejoindre la côte Est !
Départ en fin de matinée, et dès le début de la descente, on s'est dit "tiens tiens..." ...
puis très vite, notre estomac a commencé à faire des noeuds...
A midi, pause dans une gargote indienne, très locale, no tourists !
On commande des plats locaux plus des rotis aux oeufs et à la banane, toujours captivants à regarder faire
quelle finesse ! Et c'est délicieux !
leurs chips, faites de je ne sais quoi mais pas de pommes de terre sont délicieuses aussi, beaucoup moins grasses que les nôtres...
installation en plein air pour ce petit lavabo, je n'ai pas fait de photo des toilettes !
On reprend la route, jusqu'au soir,
avec ces paysages désolants,
puis, les palmiers à huile succèdent aux serres...
et enfin, on se prend la déforestation avec un grand D en pleine tronche face...
Adieu la jungle... les éléphants voient leurs territoires rétrécir chaque jour, ils viennent sur les plantations, font des dégâts, se font chasser...
Notre estomac est maintenant complètement retourné...
Il nous faut maintenant rouler derrière ces camions si chargés, si lourds, qui défoncent les routes et que l'on a tant de mal à doubler...
Cette route parait sans fin, on n'en peut plus !
vite une pause ! Maintenant que l'on a quitté les montagnes, on a trouvé un climat que l'on ne quittera plus jusqu'à la fin : chaud et humide !
A défaut d'acheter du Nutella, on achète du Coca cola, bien frais !
Dans la plaine, quelques kilomètres sans palmiers !
Des rizières ?
Un plein d'essence nous permet de découvrir que chaque station a sa salle de prière, juste à côté des toilettes...
Enfin juste avant que la nuit ne tombe, nous voilà dans la petite ville de Kuala Besut, au bord de la Mer de Chine du Sud, d'où partent les bateaux pour les îles Perhentians, .
Ca, ce sera pour demain ! Un rabateur très gentil nous trouve surement l'hôtel le plus pourri moins cher de la ville, comme on le lui demande. Après un bon resto au bord de l'eau toujours aussi peu cher, un petit tour à pied, une bonne douche froide, on s'écroule sur nos couches d'un autre âge...
Bercés par le ronronnement des palmes du ventilateur et celui des mobylettes qui tournent en bas sur la place, au pied de l'énorme arbre rempli de dizaines d'oiseaux qui chanteront dès 4 h du matin, dans la chaleur tropicale, la nuit ne sera pas meilleure que la journée... !
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